Sneakers - mars 26, 2021

Air Max Day: L'Air Max 1/97 Sean Wotherspoon, une paire pas comme les autres 

Quatre ans après le lancement de la Air Max 1/97 Sean Wotherspoon. Le modèle hybride est si populaire qu’il est presque devenu impossible de l’acquérir sans casser sa tirelire. Dommage pour mon compte en banque : c’est ma paire préférée.

Quatre ans après le lancement de la Air Max 1/97 Sean Wotherspoon. Le modèle hybride est si populaire qu’il est presque devenu impossible de l’acquérir sans casser sa tirelire. Dommage pour mon compte en banque : c’est ma paire préférée.

Je la veux ! Je la veux ! Je veux la Air Max 1/97 Sean Wotherspoon ! Malgré les raffles et les concours, nous avons été nombreux à ne pas avoir pu acquérir le modèle imaginé par le propriétaire de la boutique vintage Round Two. 160 euros : c’était le prix lors de sa sortie officielle le 26 mars 2018. Aujourd’hui, son prix est à la hauteur de ma frustration.

L’histoire vous la connaissez. Mais ça ne va pas m’empêcher de vous la raconter. Nous sommes en 2017. Nike organise un concours pour imaginer le futur de Nike Air. 12 designers imaginent des paires toutes plus incroyables les unes que les autres mais une seule retient mon attention – et celle du public – la Air Max 1/97 Sean Wotherspoon. La paire hybride à l’allure vintage est plébiscitée : le designer a associé l’empeigne d’une Air Max 97 à la semelle extérieure et intermédiaire de la Air Max 1.

Pour Sean Wotherspoon, le futur est un hommage à plusieurs Air Max OG de Nike

La paire réunit trois histoires. D’abord, la première. La Nike Air Max  1 sort en 1987. La paire OG est imaginée par le designer Tinker Hatfield. Son inspiration ? Le centre Pompidou. Le génie créatif dévoile le coussin d’air à l’image de l’architecture de l’édifice parisien. Surtout, Tinker Hatfield tâche d’exploiter au maximum la technologie Air. 10 ans plus tard, seconde histoire. Grâce aux progrès techniques réalisées par la firme de l’Oregon pour concevoir la Air Max 180 et la Air Max 93 , la technologie Air évolue : désignée par Christian Tresser, la Air Max 97 – avec les oeillets camouflés (ça a l’air de rien mais c’est révolutionnaire à l’époque) voit le jour. 2017, dernière histoire,  la AM1/97 de Sean Wotherspoon lie l’histoire des deux paires OG et fracture mon esprit. Storytelling, check.

Une paire hybride réussie

La Air Max 1/97 SW n’est pas la première paire hybride de Nike : pour moi, c’est la paire hybride la plus réussie de Nike. C’est que la firme de l’Oregon a un gros passif. Qui se souvient de la Air Max Footscape Woven 360,  de la Air Huarache Light Burst ou de la Air Max 97 2013 Hyperfuse ? Peu de monde, pour ne pas dire personne. Exceptée la Nike Air Max 1/90 beaucoup de paires hybrides étaient claquées. 

 

Sur la Sean, l’empeigne multicolore est en velours côtelé. Les couleurs pastels rappellent les vêtements vintage des années 80/90. Smiley, mini-swoosh, le designer a poussé les détails jusque sur la bulle d’air visible empruntée à la Air Max 90. Enfin, le velours n’est pas le matériau qui traverse le mieux le temps, la paire est destinée à changer d’allure, de forme, de couleurs avec le temps : pour pouvoir l’observer, il faudra la rocker. Un mélange entre la nostalgie, le vécu d’un propriétaire de magasins vintage passionné de sneakers et le futur avec cette paire hybride.

Image via @topshelfsneakrs sur Instagram

Rarement, une paire de sneakers aura fait autant l’unanimité. Sa côte ne baisse pas. Sans négocier, il faudrait que je débourse 1172 euros pour une Sean Wotherspoon en taille 11 US. La dernière paire a été vendue à 1128 euros, le 20 mars. Je ne suis plus très loin de passer le pas. Je la veux…