Éditorial - Juin 14, 2022

Rencontre avec Alex Midler et Zion Wright

Elodie Prochet

Marketing Manager France. Video Game Explorer.

StockX accueille Alex Midler et Zion Wright dans la StockX skate team. Découvrez les détails de leur rencontre et de leur jeunesse passée ensemble, comment ils comptent faire bouger les choses grâce à leur partenariat avec StockX, et ce qui rend la communauté du skate si différent des autres sports.

StockX accueille Alex Midler et Zion Wright dans la StockX skate team. Découvrez les détails de leur rencontre et de leur jeunesse passée ensemble, comment ils comptent faire bouger les choses grâce à leur partenariat avec StockX, et ce qui rend la communauté du skate si différent des autres sports.

Zion Wright et Alex Midler n’étaient encore que des enfants lorsqu’ils se sont rencontrés pour la première fois, et ils ont immédiatement veillé l’un sur l’autre. Ils sont vite devenus le duo des enfants prodiges de la rampe. Leurs styles différents, n’ont en rien stoppé leurs fougueux esprits de compétition, se poussant l’un l’autre à devenir le meilleur. Et, même si la vie leur a fait prendre des chemins différents (Wright aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 et Midler sur les podiums des tournois du SLS, Tampa Pro et des X-Games), ils finissent toujours par se retrouver.

Nous sommes heureux d’accueillir Alex Midler et Zion Wright dans la StockX Skate team. Nous les avons rencontrés, ainsi que l’équipe au grand complet, à Los Angeles pour quelques sessions de skate, de surf et une interview exclusive sur leur parcours au sein de la communauté skate.

Rencontre avec Alex Midler et Zion Wright

StockX : Comment vous êtes-vous rencontrés ? 

Alex Midler : Je suis presque sûr que la première fois qu’on s’est rencontré c’était pour la compétition King of Groms de Minneapolis dans le Minnesota. Je devais avoir neuf ans à l’époque.

Zion Wright: Neuf ou dix ans.

Alex : Ouais. Ça remonte.

Zion : Ouais, on était jeunes, c’est là que tout a commencé.

StockX :  Avez-vous une anecdote à nous raconter à propos de votre rencontre ? Qu’avez-vous pensé l’un de l’autre ?

Zion : Je me lance. Pour être honnête, je me suis dit, « Mince, ce gamin déchire. Il est doué. Je veux savoir qui il est. Il a l’air super cool. » C’est comme ça que ça s’est passé pour moi.

Alex : Ouais. La première fois que j’ai rencontré Zion, il s’est tout de suite montré super sympa. Et puis je l’ai vu faire du skate et il était vraiment doué. C’était cool de nous pousser l’un l’autre vers le haut en étant enfants.

Zion : J’ai l’impression qu’on a traversé la Terre ensemble.

Alex : Ouais, on est restés assez proches après notre rencontre, de neuf à 16 ans, on devait se dire « On est proches », mais on ne se voyait pas tant que ça. Et puis Zion a emménagé en Californie. Tu avais quoi ? 17 ans ?

Zion : Non. 15.

Alex : On a vraiment commencé à trainer ensemble tous les jours à ce moment-là, quand j’ai eu ma première voiture. Parce que je ne savais même pas que tu vivais à Malibu et puis on s’est rencontré au skatepark The Berrics ou par là. À partir de là, il a passé presque toutes ses nuits chez moi et on a fait du skate tous les jours.

Zion : Je suivais Midler partout. On était comme un duo. C’est peut-être toujours le cas.

StockX : Et comment décririez-vous le style de l’autre, en matière de skate ?

Alex : Je dirais que le skate de Zion est super puissant, dans tous ses aspects. Tout ce que vous pouvez imaginer, tous les styles, pour moi Zion peut tout faire. Il a un style très puissant et qui ne passe pas inaperçu, c’est sûr.

Zion : Et moi je décrirais le skate de Midler comme très complexe, il donne tout, il y va. Peu importe de quoi il s’agit, il va le faire. Peu importe le nombre de claques qu’il va prendre. C’est un acharné, il va au bout de tout ce qu’il entreprend, c’est son éthique. Il donne tout.

StockX : En tant que duo, qui motive l’autre ? De quelle façon vous aidez-vous à avancer dans l’industrie du skate ?

Alex : Je pense qu’on arrive simplement à se nourrir de l’énergie et du skate de l’autre. Si on est dans un skatepark à essayer d’apprendre de nouveaux tricks, on va surement commencer à se chambrer du style, « Je parie que tu n’arriveras pas à faire ça avant moi. » Et puis, on se… C’est certainement ce qui –

Zion : Nous pousse.

Alex : … me fait progresser et lui aussi. C’est une façon cool de rester motivé et de rendre les choses encore plus fun.

Zion : 100 % d’accord. Ouais. J’aurais répondu la même chose. C’est exactement ça. C’est clair qu’on s’éclate, mais on essaie aussi de se pousser l’un l’autre vers le haut. Et regardez maintenant ce qu’il se passe. Nous sommes devenus des monstres et on doit faire avec. (rires)

StockX : Qu’est-ce que ça représente pour vous, que votre ami soit là pour fêter les petites victoires comme les grandes ?

Alex : Je pense que de pouvoir partager ces expériences avec les gens que vous aimez et dont vous êtes proche, c’est surement bien mieux que de garder ça pour soi. Tout le monde en profite, est heureux et en est témoin. Quand je vois Zion réaliser un super trick, c’est presque comme si je l’avais fait moi-même. Vous comprenez ?

Zion : Exact.

Alex : Parce que je peux ressentir sa satisfaction.

Zion : Je rajouterais que le skate m’a façonné et m’a influencé, et qu’il m’a permis de rencontrer du monde, comme Alex et tous mes amis aujourd’hui, c’est… Si je n’avais pas suivi cette voie, je n’aurais probablement pas rencontré tous ces gens super cool. Je n’aurais pas eu toutes ces interactions et je n’aurais pas été capable de vivre toutes ces aventures avec tous ces gens.

StockX : Zion, tu t’es blessé au genou avant de te qualifier pour les Jeux olympiques. Comment as-tu vécu cette blessure ? 

Zion : J’ai eu une déchirure au niveau du ménisque, au ménisque droit plus précisément, et il a fallu s’en occuper pour le soigner. Retirer tout ce qui me ralentissait et, ouais, c’est comme ça que ça s’est passé. C’était davantage moi qui devais récupérer mon mental parce que le physique était là. C’était genre, « OK, je sais déjà que je dois me mettre au travail pour le faire, », mais je devais surtout me répéter « OK, je vais revenir. Je vais être fort. Je vais faire ce qu’il faut. Tu vas y arriver et faire ce qu’il faut. » C’était ça. Tout ce processus n’a pas duré longtemps. C’était… En fait, ça a pris un peu plus de temps que prévu. Ça a dû prendre 12 semaines quelque chose comme ça, parce qu’il fallait compter entre six et huit semaines et après j’ai eu une thérapie par cellules souches.

Du coup, j’ai été au repos quatre semaines supplémentaires après ça. Et puis, ouais, je suis revenu et je me suis remis direct à l’entraînement, j’ai fait beaucoup de skate, et j’ai repris le rythme avec ce qui se présentait. Après coup, je peux dire que toute cette aventure a été positive. Elle m’a permis de réaliser que si on travaille dur et que l’on fait ce qu’il faut, alors on est récompensé. Et à ce moment-là je me suis dit, « Waouh, j’ai vraiment fait tout ce travail, et ça a vraiment payé, » c’est complètement fou.

Alex : C’est une vraie leçon de vie qui nous apprend que rien n’est impossible.

Zion : Exactement. Alors oui, toute cette aventure a été une bonne chose. Même s’il y a eu des hauts et des bas. Mais, je suis convaincu que du moment où l’on s’y tient, on peut tout surmonter. Il faut seulement s’en convaincre, s’entourer des bonnes personnes et c’est parti.

Stockx : Selon vous, qu’est-ce qui différencie la communauté du skate de celles des autres sports ?

Alex : Je pense que la communauté du skate accueille tout le monde et je ne sais pas comment ça se passe dans les autres sports, mais les skateurs sont des gens très accueillants et ils acceptent tout le monde. C’est une zone neutre pour tous ceux qui veulent s’essayer à ce sport.

Zion : Peu importe qui vous êtes, votre genre, le skate c’est juste du skate et si vous aimez ça alors vous pourrez vous connecter à tous ses aspects. Le skate est le sport le plus diversifié et tout le monde est accepté. Peu importe qui vous êtes ou ce que vous êtes. Ça reste du skate. On aime tellement ça. C’est ce que nous voulons partager, cette joie, vivre le bonheur de faire du skate.

StockX : Il semblerait que les univers de la mode et du skate soient assez liés.

Zion : Ouais. La mode, ou plutôt le skate a influencé la mode. Et si vous jetez un œil sur les looks jusqu’à aujourd’hui c’est comme si vous pouviez voir, toucher et dire « Ça vient de l’univers du skate. »

Alex : De nombreuses marques d’aujourd’hui s’inspirent de ce que les skateurs portaient il y a peut-être cinq, 10 ou 20 ans.

StockX : À votre avis, de quelle manière vos partenariats, comme celui avec StockX, peuvent-ils renforcer le lien entre la mode et les communautés du skate ?

Zion : Au niveau des connexions par lesquelles les gens perçoivent réellement la valeur de ce que l’on fait et cela créée un ensemble, une culture. Tout ceci vient en fait de quelque chose de fondamental où les gens se disent, « OK, ils ont eu une bonne influence sur la diversification » et sont capables de faire genre, « Oh, ok, ils font ça. On veut en être, on veut travailler ou parler avec eux ou voir comment ça se passe. » Je pense que les relations et la communication peuvent vraiment nous aider à mettre en avant ce que l’on essaie de faire. On est tous ici pour faire du skate, pour s’amuser, faites comme nous, rajoutez-y simplement votre touche, vous voyez ce que je veux dire ?

Alex : C’est exactement ça.

StockX : Qu’attendez-vous de ce partenariat avec StockX ?

Alex : Je suis juste super impatient de partager encore plus d’expériences avec mes amis et de découvrir de nouveaux endroits, de passer de bons moments et de tester de nouveaux vêtements et de nouvelles chaussures.

Zion : Ouais. J’ai hâte de me diversifier et de pouvoir apporter de la valeur à un nouveau domaine, de le faire pour quelque chose. D’en retirer quelque chose et de pouvoir dire, « Regarde, c’est ce qu’on veut faire. Faisons en sorte que ça arrive. » Et bien sûr, être avec mes amis, profiter de tout ça, mais, incontestablement changer la culture, pas la changer, mais si en fait. Faire en sorte qu’elle change.

Alex : La rendre meilleure.

Zion : La faire passer au niveau supérieure.

StockX : Ça vous fait quoi de retrouver certains de vos amis comme Robert Neal et Brianna King, déjà lancés dans l’aventure ?

Zion : C’est la famille. Je connais Rob depuis un certain temps maintenant, et c’est sympa de rencontrer Brianna et de pouvoir progresser. Parce qu’on est tous là pour la même raison, on est là pour faire du skate, s’éclater et construire de nouvelles choses.

Alex : Ouais. J’ai fait beaucoup de skate avec eux à la maison. Maintenant qu’on est dans la même équipe et qu’on a quelques déplacements de prévus, c’est cool de faire la même chose, mais à l’étranger et dans des lieux où on n’est jamais allé. J’ai hâte de partager ces nouvelles expériences et ces nouveaux voyages.